Nous avons choisi de vous présenter 3 végétaux à adopter dans le jardin pour lutter contre la pollution. Pollution, accumulation des émissions de gaz à effet de serre, réchauffement climatique… Chacun d’entre nous peut agir pour contribuer à préserver l’environnement et cela se passe aussi dans le jardin !
L’une des causes principales de la concentration mondiale de CO2 est la déforestation. Pourtant, les plantes et végétaux ont un rôle capital à jouer dans l’absorption du CO2. En effet, on constate que certaines plantes & arbres sont capables d’absorber beaucoup plus de CO2 que d’autres. C’est pourquoi il est intéressant de les privilégier pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air.
Le Paulownia tomentosa ou arbre impérial
Originaire d’Asie, cet arbre a de grandes feuilles caduques qui rappellent celles du Catalpa. Ses fleurs violettes en grappes produisent un nectar apprécié des abeilles, elles ont une odeur de violette et apparaissent avant les feuilles. Quant aux fruits, ils sont sous forme de capsules ovales et rigides et contiennent les graines. Le Paulownia s’utilise en arbre d’ornement, isolé ou en alignement. Il recherche une exposition plein soleil et aime les sols riches en humus. Il est très rustique, supporte bien le froid, la taille et la pollution. D’ailleurs, selon une étude récente, il est capable d’absorber 10 fois plus de CO2 que n’importe quel arbre ! Le Paulownia a donc la capacité de purifier l’air en produisant plus d’oxygène qu’un arbre classique. Il est également capable de nettoyer les sols en absorbant de nombreuses poussières.
Recommandations pour la plantation :
Il faut prévoir de la place car il peut atteindre jusqu’à 20 mètres de haut sur 10 mètres d’étalement. D’une croissance très rapide (il peut atteindre sa taille finale en 5 ans !), il est recommandé de l’installer loin de la maison pour éviter les dégâts que pourraient faire ses racines.
Dans certaines régions de Chine, la tradition voulait qu’on plante un paulownia lors de la naissance d’une fille. L’arbre grandissait avec elle et pour son mariage, l’arbre était abattu et son bois servait de dot.
Le bambou : la solution contre les gaz à effet de serre
En effet, le bambou absorbe 5 fois plus de gaz à effet de serre et produit 35 % d’oxygène supplémentaire qu’un autre arbre, à volume équivalent. Cette plante limite l’érosion en restaurant les sols grâce à la taille étroite de ses feuilles qui laissent passer beaucoup plus d’eau, ce qui est bénéfique aux sols.
Recommandations pour la plantation :
La plupart des bambous sont dit ‘traçants’, c’est-à-dire que leurs racines, peu profondes, prolifèrent et rejettent de nouvelles pousses de bambous. Ces pousses, d’une croissance très rapide, envahissent alors rapidement le jardin. Il faut donc veiller à contenir les bambous avec une barrière anti-racines, à installer entre 65 cm et un mètre de profondeur selon la variété. On peut également choisir des variétés non traçantes, pour plus de tranquillité (famille des fargesia).
Le lierre : LA plante anti-pollution par excellence
Le lierre grimpant est souvent vu comme un parasite pour l’arbre qu’il colonise. On a l’impression fausse que son rôle est d’asphyxier la plante sur laquelle il s’accroche. En fait, c’est tout le contraire qui se produit. En effet, le lierre joue un rôle protecteur en protégeant les arbres ou les façades de la chaleur, du froid et/ou de l’humidité. Sur les bâtiments, cela crée donc une isolation naturelle intéressante. En milieu urbain, le lierre lutte contre la pollution en absorbant les particules comme les métaux lourds présents dans l’air. Il faut donc ramasser les feuilles mortes afin qu’elles ne contaminent pas le sol avec les métaux lourds qu’elles contiennent.
Vous n’avez pas envie de réaliser vos plantations vous-mêmes ? Confiez-nous vos espaces verts !
Nos équipes expérimentées sont là pour vous conseiller sur la plantation et l’entretien de vos végétaux (haies, massifs, arbres ou arbustes d’ornement, arbres fruitiers…).